Tout commence par une idée.
Parfois, rien ne semble se passer.
Et pourtant, quelque chose travaille.
Le cadre tient.
La parole circule.
Le temps fait son œuvre.
Ce qui ne se voit pas n’est pas vide.
Ce qui n’avance pas en apparence peut se transformer autrement.
Tenir ces moments-là fait partie du travail.
Pour le patient.
Pour le clinicien.
Certaines questions n’appellent pas de réponse.
Elles demandent seulement d’être portées.
Le doute
Tout commence par une idée.
Il y a des moments où le doute s’installe.
Pas un doute théorique.
Un doute discret.
Persistant.
Il ne signale pas toujours une erreur.
Parfois, il indique une implication.
Douter, c’est encore être au travail.
C’est ne pas se réfugier trop vite dans des certitudes.
Ce doute-là peut peser.
Il peut aussi ouvrir.
À condition de ne pas le porter seul.
Le cadre
Tout commence par une idée.
Le cadre est souvent discret.
On ne le remarque que lorsqu’il est mis à l’épreuve.
Il contient.
Il limite.
Il soutient.
Il protège le travail, autant que ceux qui y sont engagés.
Tenir le cadre n’est pas une rigidité.
C’est offrir un espace où quelque chose peut se déposer.
La temporalité silencieuse
Tout commence par une idée.
Le temps peut sembler immobile.
Et pourtant, quelque chose se transforme.
Silencieusement.
Ce qui ne se voit pas continue de travailler.
Il faut parfois savoir attendre.
Sans conclure trop vite.